“Brujos”, mitos y modernidad en la historia oral k’iche’

This paper examines the relationship between oral traditions and K’iche’ representations of history and current social and cultural dilemmas in the Guatemalan highlands. I show that oral tradition includes a great variety of genres with different discourse structures and illocutionary force. I discuss apparent inconsistencies among narratives and show that they embody dissent and anxieties in K’iche’ communities in regard to changes provoked by Guatemala’s violent modernity. In particular, I examine stories of patron saints and “witches” and the different stances vis-à-vis religious conversion that they dramatize after the expansion of Catholic Action and Pentecostal denominations in the 1950s and 1960s. Oral traditions are also prescriptive models for the emerging K’iche’ narrative prose.Dans ce travail on Éétudie la relation entre la tradition orale et les représentations historiques, ainsi que la conjoncture sociale entre les K'iche's des hauts plateaux du Guatemala. On montre que la tradition orale se compose d'une grande diversité de genres avec des structures discursives et force illocutoire. Les inconsistances apparentes entre narrations sont discutées et l’on démontre qu’il s’agit de l’expression de dissentiments, de débats et d'anxiétés au sein des communautés face aux changements imposés par la modernité guatémaltèque. On analyse en particulier des histoires de saints et de « sorciers », et les différents et contradictoires points de vue qui dramatisent vis-à-vis de l'expansion de l'Action Catholique et des églises pentecôtistes dans les années cinquante et soixante du siècle passé. On montre que la tradition orale est aussi un modèle prescriptif de la prose naissante en langue K'iche'.En este trabajo se examina la relación entre la tradición oral y las representaciones de la historia y la coyuntura social entre los k’iche’s del altiplano de Guatemala. Se muestra que la tradición oral consta de una gran diversidad de géneros con estructuras discursivas y fuerza ilocutiva. Se discuten las aparentes inconsistencias entre narrativas y se demuestra que son expresión de disensos, debates y ansiedades en el seno de las comunidades frente a los cambios impuestos por la modernidad guatemalteca. En particular, se analizan historias de santos y “brujos” y las diferentes y contradictorias posturas que dramatizan frente a la expansión de la Acción Católica y de las iglesias pentecostales en los años cincuenta y sesenta del siglo pasado. Se muestra que la tradición oral es también modelo prescriptivo de la naciente prosa en idioma k’iche’